Guadeloupe Soufrière

Un
projet lancé par WWF France et financé par le Ministère de l'Environement et la
Direction régionale de l'environnement (DIREN), a pour objet l'édition du Livre rouge
des espèces à protéger dans l'île. Une étude de faisabilité d'un Conservatoire
botanique national dans les Antilles françaises est en cours.
Mais les initiatives locales et privées ne manquent pas. On se réjouit de la
prise de conscience des populations de l'intérêt à protéger et conserver le patrimoine
naturel. : Sentiers didactiques de l'INRA à Petit-Bourg, les parc des communes ONF. Les
associations comme l'AGO (orchidées) ou Racouri
ou ASPP aux Saintes (Terre de Haut).
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Orchidées-
Lecture conseillée: Courrier de la Nature -janvier 2001
"spécial orchidées)
Le fort dénivelé qui existe dans ces iles sur une courte distance, amène une grande
variété de micro-climats, de paysages et de végétations. Les orchidées trouvent dans
certaines zones un espace favorable. Malheureusement, ces aires réduites sont menacées
par les manifestations éruptives et les cyclones. Bien plus que ces manifestations
naturelles, l'action des hommes est particulièrement destructrice pour la biodiversité
de ces îles.
Epidendrum mutelianum, Octomeria ffrenchiana, et Stelis dussii sont endémiques
de la Guadeloupe. Barbosella prorepens aurait disparu à la suite de l'éruption
de la Soufrière (1976-1977). Par contre, on pense que Bletia patula et Maxillaria
guadalupensis ont disparu par suite des déboisements agricoles non contrôlés.
Des actions ont été prises par le gouvernement français: 1989: création du parc
national à La Guadeloupe.
Achat de 185 ha des îlets de la Petite Terre.
Création de 3 736 ha de Réserves naturelles à La Guadeloupe . Création d'un comité
pour l'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et
floristique(ZNIEFF). Sortie de la liste régionale des espèces à protéger. Création
d'un comité scientifique régional du patrimoine naturel (CSRPN).
Mais on ne peut
pas trop se réjouir de l'action d'un certain nombre d'hommes et de femmes mieux
éclairés, et attentifs à l'intérêt esthétique culturel et
vital d'un espace naturel conservé; l'action de destruction continue par
l'effet de l'inconscience d'un grand nombre. L'épandage de substances toxiques pour le
trairtement des champs de canne et de bananes apporte sa grande part de destruction de la
flore et de la faune précieuses des zones montagneuses. L'EDF ne respecte pas non plus
l'inviolabilité des sanctuaires naturels à la Guadeloupe.
Pour écrire cet article, rencontreweb.com s'est inspiré du
numéro189 (janvier 2001) du Courrier de la Nature ( SNPN 9,rue
Cels 75014 Paris Fax 01 43 20 15 71 |
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